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Qui a cru que l’égalité des soins entre les personnes incarcérées et les personnes libres étaient une réalité ?

Nous mettions déjà en avant les nombreuses difficultés récurrentes posées par cet aspect de la détention ici et là.

Outre les problèmes structurels dont la liste est plus longue qu’un jour sans fin : logique sécuritaire qui se heurte à une logique de soins, annulations fréquentes des extractions à l’extérieur de la prison, ce qui a pour conséquence des rendez-vous médicaux ratés,…et donc des retards dans les traitements, les diagnostiques, consultations médicales en présence d’agents pénitentiaires au détriment du secret médical,…, la pénurie de soignants est encore bien plus criante que dans le monde libre.

Pour ne citer qu’un exemple, la prison de Nivelles n’a plus de médecin.

L’administration bricole, prévoyant l’un ou l’autre remplaçant, qui ne peuvent couvrir tous les jours de la semaine.

Une situation qui viole la loi de principes… et laisse les personnes détenues bien démunies face à leur problème de santé.