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Ce 19 janvier, alors que les personnes détenues espéraient (naïvement ?) retrouver un peu d’espoir par la reprise des permissions de sortie et congés pénitentiaires (censés les aider dans la mise en place de leur projet de réinsertion, ), ce fut la douche froide. Le ministre a suspendu une nouvelle fois toutes sorties (sauf conditions extrêmement limitées) jusqu’au 31 mars.

Depuis le début de la crise sanitaire, la population carcérale a vu ses conditions de détention se dégrader de manière substantielle : entrave aux droits de la défense par la limitation de fait des contacts avec leur avocat, suppression pendant de nombreux mois puis limitation drastique des visites de leurs proches…, interdiction des contacts physiques, même avec les enfants, suppression des activités, …, et aujourd’hui encore la négation de leur droit à la réinsertion.

L’OIP déplore le manque d’humanité de cette décision, qui vient alimenter la détresse des hommes et femmes privés de liberté, détresse plus que palpable dans les établissements pénitentiaires.